“le rite s’organise
autour de la vitre
dans la vitre
une provocation étirant ses stances
aiguisant ses reflets pour s’anéantir”


Alexis Van Nuys_

roxanne m carter is persephassa

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notice z. joke: “une fois, si je me souviens bien, j’ai assis Judy sur mes genoux et....” tu marchais dans tes pensées?

je me pose la question: est-ce qu’on est vraiment celui qu’on pense être? je perçois mon réel comme un simulacre. il devrait exister une tension-mot directement opposée à l’adb, la mémoire qui exige. il devrait exister un mot pour les souvenirs qui se renient. Nécessairement cette prison a été un jardin pour moi. robe d’honneur donnée à un esclave. ce que j’acquiers se perd et devient comme un scorpion dans mes mains, je ne me sens liée par aucun lien, j’ai rejeté toute chaîne et toute entrave... je sais que ça ne durera pas longtemps mais je sais que ça va durer

toujours.

-séquencage de l’héritage génétique
-déblocage des positions des caméras
-désactivation
-création de réseau social
-simulation de la 3D
-randomisation des algorythmes de mémoire
-ramification de l’ombre généalogique
-activation du générateur de chaos
-création des splines réticulés
-réequilibrage des coéfficients domestiques
-resencement des communautés de quartiers
-déviation différentielle du vieillissement
...



patti smith, thomas lelu, dame jessica dune 2
jeux d'été ingmar bergman, jo dassin, jeu sims
FP MENY, EXTRAIT.

Coups. Assassiné. Noyé. Brûlé vif. Suicide. Chaleur. Cirrhose. Noyé, avec traces de coups. Mort suite à une bagarre. Mort soudaine. Années d'errance. Découragé de ne pas toucher son héritage, placé sous tutelle. Overdose. Heurté par une voiture. Hémorragie interne. Coma éthylique. Suicide à l'alcool. Épilepsie. Rupture d'anévrisme. Années de rue. Assassinat. Assassinat encore.


(...)

Si tu craches dans le bois, tu tomberas sur moi.
Quitter le vide spectaculaire de Paris où la zone pire s'étend de jour en jour. le comptoir est le parlement du peuple, et ici, t'as plus de comptoirs. la beauté n'est pas une chance mais une qualité.
Affreusement polis. Désolé mais t'as pas ton kit beauté. La saison des amours peut être dangereuse. les ondes transmises à travers l'éther ne sont pas bonnes. ils sont restés trop longtemps dans l'eau tiède et je suis pas un des leur qui copule.
Oublions les noms avant qu'ils ne se démodent.
Il s'est fait tout seul, vieille antienne disparue. Celui qui gagne toujours à la fin aussi. Ce devait être sa fin.





Frédéric Pontonnier-Meny, dit efpé, a publié "Conquête du Désastre" sous le nom FP Meny aux éditions Sulliver il y a seulement deux mois. puis il meurt .... Fred, rien de tout celà dans ta mort "naturelle" et tout ça en même temps. tu pensais mourir d'une balle dans la tête en Afrique du sud où affluent les gitans tes ancêtres. humeur du moment : triste

merci à Milady Renoir, la Lettrine et E-Torpedo de lui rendre hommage.

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Ne te laisse pas tenter par les champions du malheur, de la hargne stupide, du sérieux joint à l'ignorance. Sois joyeux ! we live in a confusingly complex world.every individual, incident or item presents itself in a different manner to different observers. viewed from one angle a facet may shine all the brighter, while from another it will disappear into the shadows. ce n’est pas un drame, c’est une asphyxie. nous sommes entrés dans le tunnel : la peur est devenue aujourd'hui l'un des traits dominants de la vie des sociétés, à des degrés certes différents, mais qui les affectent toutes. l’Art est une sottise, mais on est fétichiste. "Quand tout a été détruit, il faut se mettre en quête du beau.
Au travail, camarades !’’


Pasolini Lettres luthériennes
site melanie Haarhaus
serge Gainsbourg
alain Tanner
fj Ossang
proverbe Ouzbek
in elein fleiss blog






























Tanyth berkeley, edouard Vallotton

genmaïcha, my favorite tea
Un monde de love soie cousu à même mes doigts

Nous cherchons plus à durer que nous essayons de vivre. un monde empli à ras bord de verve et d’omoplates bien tassées. un monde où je pourais marcher sans craintes de couteaux de glaces enfoncés sous mes pieds. l’évidence parait toujours trop tard, mais la plus singulière différence entre le bonheur et la joie, c’est que le bonheur est un solide, alors que la joie est un liquide. j’ai encore peur des colères dépotoires et des feux d’artifices syphilins quand on ferme les yeux sur des morceaux trop gros. de sucre et de vie définie, si la sincérité en elle-même n’est rien, elle est la condition de tout.

manon+ andy warhol
manon + dj salinger
manon+ michel houellebecq

photo pamela klaffke, du moins je crois

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même si c’est vrai, c’est faux.

l’hésitation est le luxe des sages “la sagesse m’ennuie.” alors ne réfléchis pas. Agis. remets ton orgueil dans tes bottes. l’audace est le luxe des esprits forts... Pénétrer du regard son propre chaos à la lumière de l’humour levant... Démêler le rayon direct et le séparer du reflet. le rien est toujours plus simple que le quelquechose. plus triste aussi, mais plus simple.

l’homme à l’envers fred vargas
le matin des magiciens
thomas mann, eliphas levi

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pic krisatomic

nars

sources:
flickr
ebay
myspace

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un esprit de vie courait dans la solitude, une aspiration véhémente rendrait le silence ému. peu importait que j’apprenne à vivre ma vie avec indifférence, bon sens ou agrément, je ne serais jamais, au mieux, qu’un visiteur dans un jardin d’urinoirs et de bidets émaillées où se tiendrait un mannequin en bois sans regard, debout et portant un bandeau herniaire au prix de réclame. on n’ose pas s’approcher. en fait la timidité est un excès de narcissisme, je me noie dans mon miroir parce que je ne sais pas nager... par le fait, rien n’était arrivé, rien n’arrivait. la haine sourde qui couve sous l’amour des femmes ardentes. la méduse immobile qu’elle portait au centre de son âme. beauty is before me, beauty is behind me, above me and below me. moment sublime et sans retour, une faille dans le réel.

gabrielle d’annunzio, le feu
l’époque bleue de daumier-smith
jd Salinger nine stories
serge gainsbourg
poème navajo purple prose
metro saint germain des près, cet été
cecil beaton, anonyme, nan goldin, ebay

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ma pensée est quelque peu difficile à retranscrire, tenter de retrouver à chaque fois ce qui vous a touché la première fois, peut-être que vous retrouverez encore ce à quoi vous avez cru; moi je ne sais plus, chacun s'est envolés. ma seule raison de vivre est d’assembler des couleurs. J’ai la chance d’avoir quelqu’un qui m’aime, mais cela devient un terrible miroir où s’engouffrent de plus en plus mes maux et mes démons. Et trop souvent, je vois le noir, en fait, le marine. Tsé, comme au tout profond d’un lac, c’est froid, tu frissonnes et tu saisis pas le sens, ni les rayons du soleil sont trop loin pour chauffer ton visage, et la peur te glace, parce que ce visage est autre que celui à la surface, il est blème et cri combien ça lui fait mal de prendre toute cette place, par ses gestes fluorescents, par ces mélodies qui enchantent les bateaux, par ces masquarades qui assemblent des morceaux éparses l’espace d’un éphèmére oubli, d’un shoot de bien-être, junkies. je veux dire, ils ne semblent pas pouvoir nous aimer tels que nous sommes. ils ne semblent pas pouvoir nous aimer s’ils ne peuvent pas aussi nous transformer un peu. ils aiment les raisons qu’ils ont de nous aimer presqu’autant qu’ils nous aiment, et la plupart du temps, plus qu’ils nous aiment. ce n’est pas si agréable autrement.


liquid sunshine
pseeko le c
manon : nonam
salinger nine stories

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topsy turvey design, francis bacon, blog busty, dorian grey. click sur l'image..

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"Le travail acharné n'est que le refuge des gens qui n'ont rien d'autre à faire."

mais n'attendez plus le salaire de la génuflexion. moi je suis allé à la douche, je suis presqu’en retard au travail, le long des tubes l’appartement vibrait au son des rêves. ne pas bloguer depuis sa joie de vivre, son innocence de la poésie... Qu'est-ce qu'un cynique? Un homme qui connaît le prix de toute chose sans en connaître la valeur. j'aime bien voir tes baisers doucement avec ma langue. L’appartement vibrait au son des écrans argents, ne soyez pas surpris si

LA MORT VIENT DE L’INTÉRIEUR...

oscar wilde
testboy2
patti smith

fantasy

Rien ne manque. tout est là. le regard vide d'émotion, la grâce diffractée...

-Quoi?

-l'ennui languide, la pâleur consummée...

-la quoi?

la monstruosité raffinée, l'étonnement résolument passif, la connaissance secrête qui envoûte...

-QUOI?

-la joie diaprée, les tropismes révélateurs, l'astuce du masque crayeux, l'allure légèrement slave...

-Légèrement...

-l'enfantine naïveté, le charme issu du désespoir, la désinvolture narcissique, la perfection dans le mystère, l'aura ténébreuse de voyeur, vaguement sinistre, la présence pâle feutrée, magique, la maigreur... la peau albinos, parcheminée. Reptilienne. presque bleue...

-Arrête une minute ! faut que j'aille pisser.


(ma philosophie de A à B et vice-versa. andy warhol)