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ma pensée est quelque peu difficile à retranscrire, tenter de retrouver à chaque fois ce qui vous a touché la première fois, peut-être que vous retrouverez encore ce à quoi vous avez cru; moi je ne sais plus, chacun s'est envolés. ma seule raison de vivre est d’assembler des couleurs. J’ai la chance d’avoir quelqu’un qui m’aime, mais cela devient un terrible miroir où s’engouffrent de plus en plus mes maux et mes démons. Et trop souvent, je vois le noir, en fait, le marine. Tsé, comme au tout profond d’un lac, c’est froid, tu frissonnes et tu saisis pas le sens, ni les rayons du soleil sont trop loin pour chauffer ton visage, et la peur te glace, parce que ce visage est autre que celui à la surface, il est blème et cri combien ça lui fait mal de prendre toute cette place, par ses gestes fluorescents, par ces mélodies qui enchantent les bateaux, par ces masquarades qui assemblent des morceaux éparses l’espace d’un éphèmére oubli, d’un shoot de bien-être, junkies. je veux dire, ils ne semblent pas pouvoir nous aimer tels que nous sommes. ils ne semblent pas pouvoir nous aimer s’ils ne peuvent pas aussi nous transformer un peu. ils aiment les raisons qu’ils ont de nous aimer presqu’autant qu’ils nous aiment, et la plupart du temps, plus qu’ils nous aiment. ce n’est pas si agréable autrement.


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